Voiture électrique : est-ce une bonne option contre la pollution environnementale ?

Le changement climatique ! Voilà l’un des défis majeurs de l’humanité, ces derniers siècles. Les politiciens, les ONG, les scientifiques, sont à pied d’œuvre pour trouver des solutions. En France, le secteur des transports est le principal secteur de pollution urbaine. Comme une bonne solution à ce problème, de nouveaux moyens de transport sont construits : trottinette électrique, vélo électrique, moto électrique, mais aussi et surtout voiture électrique. L’objectif premier pour les précurseurs de ces inventions, est la réduction des émissions de gaz. Mais, la voiture électrique est-elle une option efficace contre la pollution environnementale ? Continuez la lecture, pour trouver la réponse à cette question.

D’abord, c’est quoi une voiture électrique ?

Impossible de parcourir quelques kilomètres à Paris ou à Marseille, sans apercevoir une voiture électrique. C’est un moyen de déplacement à la mode. En réalité, la voiture électrique est apparemment une voiture classique, mais mue par la force électromotrice d’un ou de plusieurs moteurs électriques. Ces moteurs peuvent être alimentés par une batterie accumulateur ou une pile combustible. Lancée il y a plus d’un siècle, la première voiture électrique réellement moderne par sa technologie, est sortie en 1999. Mais, il faut attendre 2011 pour voir la voiture électrique développée en France, même si est a été l’une des pionnières à créer des VE. Depuis lors, son utilisation est à un rythme grandissant.

VE : nette réduction d’émissions de CO2 et protection de l’environnement !

C’est son effet écologique, qui justifie son utilisation constante. C’est un lien essentiel entre mobilité, transition énergétique et lutte contre le réchauffement climatique. Opter pour les voitures électriques, c’est éviter l’émission locale de polluants atmosphériques liés à la combustion. La pollution est alors délocalisée sur les sites de production électrique. C’est le meilleur levier pour réduire les émissions de CO2. Les voitures thermiques (celles utilisant essence ou diesel), dégagent une grande quantité de CO2 lorsqu’elles sont mises en marche. Ces gaz détruisent non seulement la couche d’ozone, mais également nuisent gravement à la santé de l’Homme. Mais, avec une voiture électrique, le CO2 est réduit en moyenne de 40 à 50 % par rapport à celles des voitures classiques. En France où la production de l’électricité est presque entièrement décarbonée, cette réduction est proche de 90 % ; de quoi réjouir les défenseurs de l’environnement !

Également, la voiture électrique est un moyen de lutte contre la pollution sonore. En effet, la voiture électrique est plus silencieuse que la voiture thermique.

VE : voiture pas toujours écologique !

Opter pour les voitures électriques, c’est contribuer au développement durable. Mais, elles ne sont pas 100 % écologiques. Cela peut surprendre un grand nombre ! En réalité, tout véhicule a un impact sur l’environnement. Les principaux fabricants des voitures électriques ont d’ailleurs, admis qu’ils ne peuvent présenter ces véhicules comme « non polluants », « écologiques » ou « propres ». Une analyse des VE au moment de leur fabrication, permet d’admettre ces propos. À sa fabrication, elle émet plus de CO2 que les voitures à essence ou diesel. Une voiture électrique nécessite deux fois plus d’énergie pour sa fabrication, qu’une voiture thermique. Les matériaux constitués de la batterie des VE, sont séparés par un four à 400 °C. Cela entraîne la consommation d’une importante énergie. Alors, une majorité d’impacts environnementaux se trouvent à la phase de sa fabrication.

Dans le cycle de sa vie également, les VE ne sont pas exempts d’impacts environnementaux. Selon plusieurs études, la consommation d’énergique d’une voiture électrique sur l’ensemble de sa vie, est sensiblement proche de celle des voitures thermiques. Dans un extrait du rapport produit par l’Agence Européenne pour l’environnement, « un véhicule rechargé avec l’électricité produite par le charbon, produit plus d’émissions dans son cycle de vie, qu’un véhicule à essence ». Ceci se justifie dans les pays où l’électricité provient de centrales à charbon. Dans ces pays, les émissions représentées par les VE, sont plus importantes que celles d’une voiture conventionnelle.