Le cyclisme est-il un moyen de transport risqué?

Troquer sa voiture contre le vélo est écolo, mais aussi bénéfique pour la santé. Mais, comme tout moyen de transport, il comporte un certain nombre de risques dont il faut se prémunir pour en profiter pleinement.

Les bénéfices incontestables du vélo

La pratique du vélo offre de nombreux avantages sur le plan de la santé. Il ralentit l’apparition des maladies chroniques et réduit les problèmes cardio-vasculaires. Il permet aussi de lutter contre le diabète, l’obésité ou encore l’ostéoporose. Mais ce n’est pas tout : le vélo est une activité bénéfique pour la santé mentale à l’instar de nombreuses activités de plein air.

Côté environnement, si moins de voitures circulent en ville, la qualité de l’air est améliorée du fait de la diminution des émissions de CO2, sans parler de la pollution sonore. De plus, il y a moins de risques d’accidents de voiture en ville.

Le vélo est donc excellent pour aller au boulot, mais aussi pour partir en vacances.

Les principaux risques liés à la pratique du vélo

Le premier risque est la chute, provoquant traumatismes et microtraumatismes (contusion des mains et des poignets). En cause, la vitesse trop élevée et le non-respect du code de la route. Il faut d’ailleurs souligner que les hommes subissent plus d’accidents que les femmes. Mais il faut aussi prendre en compte les risques environnementaux : la pluie ou la neige rendent le sol plus glissant.

Les dommages les plus fréquents causés par une chute sont la fracture du poignet, de la main et surtout du scaphoïde, ce petit os situé entre le poignet et le pouce. On trouve également la luxation à l’épaule, plus rarement la fracture du col du fémur. Par ailleurs, les genoux et les chevilles sont davantage exposés aux tendinites.

L’appui prolongé et répétitif des mains sur le guidon peut être à l’origine d’une compression des nerfs responsable d’un engourdissement. Généralement, celui-ci est temporaire, il disparaît à la fin du trajet. Mais parfois, ce symptôme persiste plusieurs semaines, voire plusieurs mois. Il s’accompagne de paresthésies et de douleurs nocturnes. Il faut donc consulter pour poser le diagnostic du syndrome du canal carpien. En cas de pratique intensive, la paralysie du cycliste peut même apparaître, il s’agit d’une compression du nerf cubital. Il faut alors parfois prévoir une chirurgie de la main .

Les gestes de prévention

Pour réduire les risques de chutes, il est conseillé de modifier son itinéraire afin de circuler dans des rues moins fréquentées ou privilégier les pistes cyclables. Les chutes sont aussi dues à un mauvais réglage du vélo. En diminuant également l’angle d’appui du guidon ou en ajustant la hauteur de la selle, on diminue la force du poids sur les mains et les microtraumatismes.