Transport actif : un défi pour demain ?

Alors que l’écologie et la santé sont au centre des préoccupations actuelles, le transport actif est de plus en plus encouragé. Le principe : se déplacer de manière active pour se rendre d’un point A à un point B. Cela inclut par exemple la marche / course, la trottinette, le vélo ou encore les rollers. Les avantages de ces modes de déplacement sont multiples : activité physique régulière, pas de pollution, solution économique, etc. Mais les transports actifs ne représentent-ils pas un réel défi pour demain ?

La contrainte de l’accessibilité

Pour commencer, tout le monde n’a pas la possibilité de pratiquer le transport actif. En effet, les personnes qui vivent à des endroits excentrés ou reculés ne peuvent pas se déplacer à pied ou en vélo. Ils sont contraints d’utiliser un autre moyen de transport, tel que les bus, la voiture ou encore le scooter.

Dès lors, le transport actif est surtout accessible aux citoyens qui habitent en ville ou à proximité de leurs lieux d’intérêt (travail, école…). Néanmoins, il reste possible de se déplacer de manière active sur certaines portions du trajet, par exemple entre le domicile et la gare de départ, puis entre la gare d’arrivée et la destination finale.

Les temps de trajet

Une autre problématique concerne les temps de trajet. Dans l’absolu, la voiture est plus rapide que le déplacement à pied, en patins ou même à vélo. Mais en pleine ville, la tendance peut rapidement s’inverser. Alors que les véhicules sont bloqués dans la circulation, les adeptes du transport actif peuvent facilement poursuivre leur chemin.

Afin d’encourager leur démarche, il serait peut-être intéressant d’augmenter les voies qui leur sont réservées. Si vous vous déplacez souvent en ville, n’hésitez pas à magasiner dans une boutique vélo en ligne !

Les enjeux liés à la sécurité

Enfin, la sécurité est un autre enjeu majeur lorsqu’on parle de transport actif. Concrètement, les adeptes sont assez vulnérables face aux véhicules qui les entourent. On pense surtout aux vélos, qui sont censés rouler sur la route et pas sur le trottoir (afin de ne pas importuner les piétons).

Pour réduire les risques et renforcer la sécurité, il faudrait que davantage de pistes cyclables soient développées dans les villes, mais aussi en dehors dans la mesure du possible.

Conclusion

Certaines actions peuvent donc être implémentées pour favoriser le transport actif.