Impact environnemental : vers une nouvelle économie de marché ?

C’est indéniable : les préoccupations environnementales concernent de plus en plus de foyers et d’entreprises. Par souci écologique, un nombre croissant d’acteurs économiques font en sorte de réduire leur impact environnemental de diverses façons. Réduction des déchets, diminution de la consommation énergétique, recherche d’alternatives plus eco-friendly, baisse de l’empreinte carbone, etc. Les initiatives sont nombreuses et variées. Mais sommes-nous en train de nous diriger vers une nouvelle économie de marché ?

Des bâtiments plus écologiques

Un des secteurs les plus marqués par ce désir de réduire l’impact environnemental est le bâtiment. Qu’il s’agisse de construction ou de rénovation, pour des professionnels, des particuliers ou pour le grand public, la question environnementale est au cœur des problématiques.

On cherche à obtenir des bâtisses toujours plus performantes, qui consomment moins et sont mieux isolées. On veille aussi à utiliser des matériaux plus respectueux de l’environnement et durables dans le temps.

Et pour encourager les initiatives écologiques dans le secteur du bâtiment, de nombreux États, comme le Canada, proposent des aides et des subventions. Si vous voulez construire ou rénover écolo, renseignez-vous ! Et pour financer vos travaux coûteux, vous pouvez aussi opter pour un prêt d’argent rapide.

Au niveau alimentaire

Ensuite, le secteur alimentaire est également fortement impacté par ces considérations écologiques. Cela concerne aussi bien les méthodes de production (agriculture, transformation, transport…) que les ingrédients utilisés (qualité, origine, type…), leur conditionnement et leur distribution.

Par exemple, voici quelques changements majeurs qui se sont opérés ces dernières années et qui devraient s’intensifier :

  • La réduction des emballages, qui passe par exemple par la vente en gros.
  • Une préférence pour les circuits de distribution courts (ex : vente de fruits et légumes en direct par le producteur).
  • Un intérêt grandissant pour le commerce équitable, avec une parfaite traçabilité des produits et un souci pour les conditions de travail dans les pays lointains.
  • Une production durable, qui veille à préserver les ressources de la planète.

De plus, on remarque que le même type de modifications se retrouve aussi dans des domaines annexes, comme les produits d’hygiène, les cosmétiques, etc.

Conclusion

Sans nécessairement parler de nouvelle économie de marché, on note effectivement de nombreux changements liés à l’impact environnemental dans des domaines variés. Cette prise de conscience écologique va certainement continuer à créer de nouvelles initiatives eco-friendly dans les années à venir.

Transport actif : un défi pour demain ?

Alors que l’écologie et la santé sont au centre des préoccupations actuelles, le transport actif est de plus en plus encouragé. Le principe : se déplacer de manière active pour se rendre d’un point A à un point B. Cela inclut par exemple la marche / course, la trottinette, le vélo ou encore les rollers. Les avantages de ces modes de déplacement sont multiples : activité physique régulière, pas de pollution, solution économique, etc. Mais les transports actifs ne représentent-ils pas un réel défi pour demain ?

La contrainte de l’accessibilité

Pour commencer, tout le monde n’a pas la possibilité de pratiquer le transport actif. En effet, les personnes qui vivent à des endroits excentrés ou reculés ne peuvent pas se déplacer à pied ou en vélo. Ils sont contraints d’utiliser un autre moyen de transport, tel que les bus, la voiture ou encore le scooter.

Dès lors, le transport actif est surtout accessible aux citoyens qui habitent en ville ou à proximité de leurs lieux d’intérêt (travail, école…). Néanmoins, il reste possible de se déplacer de manière active sur certaines portions du trajet, par exemple entre le domicile et la gare de départ, puis entre la gare d’arrivée et la destination finale.

Les temps de trajet

Une autre problématique concerne les temps de trajet. Dans l’absolu, la voiture est plus rapide que le déplacement à pied, en patins ou même à vélo. Mais en pleine ville, la tendance peut rapidement s’inverser. Alors que les véhicules sont bloqués dans la circulation, les adeptes du transport actif peuvent facilement poursuivre leur chemin.

Afin d’encourager leur démarche, il serait peut-être intéressant d’augmenter les voies qui leur sont réservées. Si vous vous déplacez souvent en ville, n’hésitez pas à magasiner dans une boutique vélo en ligne !

Les enjeux liés à la sécurité

Enfin, la sécurité est un autre enjeu majeur lorsqu’on parle de transport actif. Concrètement, les adeptes sont assez vulnérables face aux véhicules qui les entourent. On pense surtout aux vélos, qui sont censés rouler sur la route et pas sur le trottoir (afin de ne pas importuner les piétons).

Pour réduire les risques et renforcer la sécurité, il faudrait que davantage de pistes cyclables soient développées dans les villes, mais aussi en dehors dans la mesure du possible.

Conclusion

Certaines actions peuvent donc être implémentées pour favoriser le transport actif.

Comment gagner sa vie en tant étudiant ?

Être indépendant financièrement, est le but ultime que vise tout le monde surtout lorsqu’on est encore étudiant. La vie d’étudiant étant une étape qui vous prépare à votre insertion professionnelle, il est important d’avoir un job étudiant afin de gagner sa vie pendant qu’on est encore étudiant.

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Qui fixe le prix du baril de pétrole ?

Le pétrole, or noir comme on l’appel couramment, est l’une des ressources les plus prisées. Le prix du baril de pétrole brut est depuis des décennies une donnée qui relève également de la géopolitique. Mais qui fixe les prix ? Si cette question, vous vous l’êtes déjà posée sans toue fois trouver une réponse satisfaisante, alors cet article est le vôtre.

C’est quoi un baril de pétrole ?

Le prix du carburant dans une station essence est fonction du prix du baril de pétrole. Mais qu’est-ce qu’un baril de pétrole ? Le baril de pétrole est une unité de mesure employée de nos jours pour quantifier un volume de pétrole brut ou de l’un de ses dérivés. Son symbole est bl ou bbl. Un baril équivaut à 42 galons américains, soit à environ 159 litres. Cette unité est principalement utilisée pour définir le prix du pétrole brut ou pour estimer une réserve pétrolière. En dehors des États-Unis, et en fonction de sa masse volumique, le pétrole est plutôt mesuré en tonnes (tep, tonnes d’équivalent pétrole), sachant qu’une tonne fait en moyenne de 7 à 9,3 barils (moyenne de 7,6).

Comment sont fixés les prix du baril de pétrole ?

Parler aujourd’hui de prix du pétrole revient à évoquer les cours auxquels le baril est échangé sur les marchés financiers. Des pays comme l’Iran, le Qatar ont fait de l’exploitation pétrolière une importance cruciale dans leurs économies. La qualité de brut obtenue justifie le prix du baril. Il existe plus de 160 qualités de pétrole brut différentes qui vont elles-mêmes déterminer différentes gammes de produits pétroliers (essence, fioul…) obtenus après raffinage. Cela justifie donc des écarts de prix. La qualité du brut dépend essentiellement de sa densité et de sa teneur en impuretés (notamment en soufre) en fonction du gisement d’où il est extrait. Parmi toutes ces variétés de pétrole, les transactions sur le brut se fondent sur les trois principales références commerciales mondiales : le Brent, le West Texas Intermediate (WTI) et le Dubaï Light. Les prix des autres pétroles bruts sont indexés sur les cours de ces trois pétroles de référence.

Les cours du pétrole sont exprimés en dollars pour un baril. Le cours du baril de pétrole détermine également le cours du fioul. Les prix physiques du pétrole sont fixés selon un mécanisme très complexe dans lequel interviennent des agences spécialisées censées être les garantes de la transparence du processus. L’agence de référence historique en la matière est l’Américaine Platts. Celle-ci collecte quotidiennement à travers le monde des données auprès des vendeurs et des acheteurs, producteurs, consommateurs, traders et courtiers. Ainsi, elle fournit une estimation des prix pratiqués. Par ailleurs, il y a aussi l’Opep qui est une organisation intergouvernementale de pays visant à négocier avec les sociétés pétrolières les prix et les futurs droits de concession.

Comment se définit le coût marginal ?

L’ensemble des activités humaines qui consistent en la production de biens et services, la distribution, la consommation et l’échange constituent l’économie. Il existe plusieurs systèmes économiques avec différentes manifestations. Des notions fondamentales régissent l’économie et il est bien de les comprendre pour mieux appréhender ses contours. Le point de départ de toute économie est la production de biens et toute production est liée à des coûts. En économie, le coût marginal est un terme bien présent. Dans cet article, nous vous donnons plus d’éclaircissement sur cette donnée.

Que savoir d’un coût ?

Un coût peut être défini comme la mesure d’une dépense d’un agent économique associé à une action de nature économique et généralement exprimé sous forme d’une valeur monétaire. Le coût est un concept qu’on retrouve dans la comptabilité qu’elle soit générale ou analytique. Elle s’utilise aussi bien par les comptables que les gestionnaires. Il sert au comptable de valorisation des stocks actifs. Pour le gestionnaire, c’est outil d’analyse du rendement, de la productivité… Différents coûts peuvent être calculés en fonction des caractéristiques économiques que l’on souhaiterait cerner.

Explication du coût marginal

Le coût marginal peut être considéré comme un coût de production car il représente la charge financière inférée par la dernière unité d’un bien produit. Il peut donc être défini comme la différence entre l’ensemble des charges nécessaires à la production d’un bien et l’ensemble des charges nécessaires à cette même production lorsqu’elle est majorée ou minorée d’une unité. C’est donc le cout de l’unité additionnelle produite ou vendue. Dans ce cas, on peut donc distinguer un coût de production marginale et un coût de revient marginal.

Encore appelé coût différentiel, le coût marginal permet de renseigner sur des questions de rentabilité d’un produit. Ainsi, à travers son calcul, l’entreprise pour décider d’accroître ou non sa production, de refuser ou d’accepter une nouvelle commande supplémentaire ou penser à diminuer ou non son niveau d’activité. La dernière unité sur laquelle le coût marginal se calcule peut être un lot de produits, un article fabriqué, une série d’éléments ou encore une prestation de service.

Intérêt du coût marginal

Le calcul du coût marginal permet de savoir si une unité produite en surplus peut être vendue avec un bénéfice et ceci dans le même cas qu’un abaissement du prix de production correspondant à la tranche d’unité. Il permet donc de fixer une politique spécifique et rationnelle des ventes car c’est un instrument d’aide à la décision. Il facilite donc la programmation des productions et des ventes. En mathématiques, le coût marginal est la dérivée du coût total de production. Des formules mathématiques bien précises permettent son calcul.

Altermondialistes: des utopistes ?

« Un nouveau monde est possible » voilà ce que défendent les altermondialisatistes. Considéré comme le mouvement des mouvements, l’altermondialisation milite pour corriger les excès du monde capitaliste ou industriel et des politiques néolibérales de ce dernier. Les différentes luttes altermondialistes relèvent-elles de l’utopie ? Jugez-en par vous-même après lecture de cet article.

Altermondialisation : qu’est-ce que c’est ?

L’altermondialisation, encore nommée altermondialisme, est un mouvement social qui prône des valeurs comme la justice économique, la démocratie, la protection et la sauvegarde de l’environnement, des droits humains pour une mondialisation plus solidaire. En d’autres termes, l’altermondialisme est l’ensemble des mouvements qui promeuvent l’idée de la possibilité de changer l’organisation du monde sans rejeter le principe de la mondialisation. Il est hétérogène et composé d’une grande diversité d’associations, de mouvements de divers horizons et d’organisations non gouvernementales. Il s’oppose au libéralisme économique et à la mondialisation des pratiques financières dans le but de mieux répartir l’économie sociale.

Les revendications de l’altermondialisation

Les différentes revendications du mouvement altermondialiste se traduisent par la recherche d’alternatives à l’ordre international du commerce et de la finance. Le mouvement chancèle entre le radicalisme et le réformisme. Plusieurs revendications et prises de position sont communes à de nombreuses organisations. On peut citer :

  • la contestation de l’organisation interne, des politiques et du statut de différentes institutions mondiales comme le FMI, l’OMC, la Banque mondial, l’ OCDE et le G8
  • l’autonomie des peuples
  • l’arrêt de la surexploitation des ressources
  • la démocratisation des institutions
  • l’allègement de la dette des pays pauvres
  • la taxation des transactions financières
  • le développement d’un commerce équitable
  • le démantèlement des paradis fiscaux.

Le mouvement se regroupe autour de slogans comme « Un autre monde est possible » ou « D’autres mondes sont possibles ».

Les altermondialistes sont-ils réalistes ?

Malgré que les idées altermondialistes mettent principalement en avant les défauts de la mondialisation, l’altermondialisme fait face à de nombreuses critiques tant sur les principes que sur le bilan. La chronologie des différentes actions altermondialistes est la preuve que cette dernière a été riche en contestations et de protestations parfois accompagnées de violence et de perturbations de l’ordre public. Mais malgré la radicalité mise dans l’opposition à la mondialisation, les améliorations apportées aux populations qu’elle défend sont discutables et les réalisations limitées, voire rares.

Cependant, le mouvement ne manque pas de propositions alternatives, urgentes, concrètes, pratiques et surtout immédiatement réalisables. On ne remarque l’utopie altermondialiste que lorsqu’elle se manifeste dans le partage de certaines valeurs communes aux peuples. L’utopie du mouvement est humaniste. En effet, les altermondialistes exigent que les aspirations et les besoins des hommes deviennent le centre vital de la réorganisation de la société et de l’économie. Cela est-il possible ? Voilà toute la question à laquelle les adeptes de l’altermondialisme répondent par l’affirmative. Mais le chemin reste long et n’a peut-être pas encore été déblayé pour en arriver là.

Comment se manifeste le mercantilisme de nos jours ?

L’économie mondiale s’est développée à partir de certains courants de pensées qui continuent de l’influer jusqu’à aujourd’hui. De célèbres auteurs et économistes ont eu à développer des théories de fonctionnement et de régulation de l’économie. Mais tous ces développements issus de recherches et de réflexions sont souvent sujets de critiques de la part d’autres penseurs. Il existe des controverses dans l’étude des pensées économiques parmi lesquelles on retrouve souvent le mercantilisme. Cette croyance qui prône le développement économique au moyen du commerce extérieur a soulevée des polémiques au sein de la communauté économique. Développé à partir de la fin du Moyen-âge, il continue de s’appliquer sous plusieurs variantes. Nous vous présentons, dans cet article, les manifestations du mercantilisme de nos jours après avoir rappelé de quoi retourne cette théorie.

La théorie du mercantilisme

Étymologiquement, le terme ‘‘mercantilisme’’ vient du latin mercari qui veut dire: ‘‘faire du commerce’’. Il fut employé pour la première fois en 1763 par le marquis de Mirabeau. Le mercantilisme sera popularisé plus tard par le philosophe et économiste écossais Adam Smith. Cette pensée se diversifie dans des nations européennes. On retrouve alors le bullionisme en Espagne, le colbertisme en France, le commercialisme en Angleterre puis le caméralisme dans les États allemands.

Le mercantilisme est une doctrine économique qui vise la protection d’une économie nationale. Ainsi, le gouvernement intervient de façon pesante sur l’économie par la protection de l’industrie et des entreprises nationales avec des mesures protectionnistes. Ces dernières sont entre autres les primes à l’exportation, les tarifs douaniers… Les exportations sont donc préférées aux importations qui, elles, sont sévèrement taxées. Il en est de même en matière de capitaux où les sorties vers l’étranger sont très limitées.

Manifestations du mercantilisme de nos jours

Le mercantilisme est un courant de pensée économique qui a été suivi au départ par les États-Unis et l’Allemagne, il y a deux siècles. De nombreuses nations, par la suite, ont dû l’adopter pour assurer leur développement économique. C’est une théorie protectionniste qui évite une entrée trop brutale d’un pays dans la mondialisation. Les manifestions du mercantilisme sont très variées car elles dépendent de la situation économique de chaque État. Toutefois, le principe de base est le même: mesures protectionnistes nationales. Les barrières douanières favorisant les exportations et limitant les importations sont les premières caractéristiques d’une économie mercantile.

L’objectif étant une croissance économique interne, les entreprises nationales sont par exemple privilégiées pour les appels d’offres de marchés publics. Les mesures administratives trop complexes prises à l’endroit des investisseurs expatriés constituent aussi des manifestations du mercantilisme. Au fil du temps, cette théorie semblait montrer ses limites avec la mondialisation où il n’est presque plus possible d’empêcher les échanges avec l’extérieur. Mais avec l’arrivée de Donald Trump à la tête des États-Unis, la donne a changé. Dans le but de « rendre à l’Amérique sa gloire », selon ses propos, le président états-unien a littéralement déclaré une guerre commerciale à la Chine. Les taxations sur les produits chinois se succèdent. La Chine ne se laisse pas faire et contre-attaque chaque fois. Les deux géants de l’économie mondiale constituent des exemples palpables de pays mercantilistes de nos jours.

Les Trente Glorieuses et l’émancipation des femmes

La seconde guerre mondiale a engendré des conséquences désastreuses: pertes en vies humaines, traumatismes et invalidité, dégâts matériels… L’Europe sort ébranlée de cette tuerie et va devoir amorcer une longue période de reconstruction sociale, économique et politique qui s’étendra de 1946 à 1975. Cette période qualifiée de ‘‘Trente glorieuses’’ fut également un tournant décisif dans l’émancipation des femmes. Comment ? L’article vous répond.

Ce que sont Les Trente glorieuses

Les Trente glorieuses, c’est un chrononyme inventé en 1979 par Jean Fourastié en rappel à la trentaine d’années de prospérité économique connue par les pays industrialisés après la seconde guerre mondiale. Elles s’étendent de 1946 à 1975 et sont marquées par une forte croissance économique et une amélioration des conditions de vie et de travail.

Impact des Trente glorieuses sur l’émancipation des femmes en France

Durant la seconde guerre mondiale, les femmes ont joué plusieurs rôles importants. Si elles n’étaient pas dans les usines de fabrications d’armes ou sur les champs de batailles ou au sein des résistances, elles étaient à la fois pères et mères de familles. Ainsi, au lendemain de la guerre, en France, le droit de vote leur est accordé. S’ensuivra alors une série de luttes qui les émancipatrices. La croissance économique et le changement du mode de vie durant les Trente glorieuses vont les aider dans cette veine d’émancipation. Au début de 1947, la plupart des femmes étaient encore ménagères. Les tâches étaient difficiles et l’eau était rare. Mais avec le développement de la technologie, la venue des appareils électroménagers tels que le gaz et la machine à laver est applaudie par les femmes. Ces appareils réduisent le temps consacré aux travaux ménagers et diminue les efforts. La femme est alors portée vers un désir : travailler et recevoir un salaire.

La société de consommation de masse qu’est devenue l’Europe nécessite une forte production des usines. Ces dernières demandent de plus en plus de mains-d’œuvre. En 1965, la loi autorise les femmes à travailler sans l’autorisation de leur mari. Ceci aura pour effet de voir l’entrée en masse des femmes sur le marché du travail. Les revenus augmentent. Les ménages disposent désormais de deux salaires. Ce qui leur permet de consommer plus. Cette période verra plus de filles faire de hautes études. À leur sortie, elles s’investissent dans le domaine tertiaire: santé, éducation, services… Les femmes seront désormais considérées comme des travailleuses à part entière capables de gérer leurs biens. Elles ont désormais droit à une allocation de chômage, qui jusque-là, leur était refusée.

Le mouvement féministe prend petit à petit son essor. La marche vers l’émancipation devient alors inéluctable. En 1967, la contraception est autorisée par la loi de Neuwirth. En 1970, l’écrivaine Simone de Beauvoir crée le Mouvement de Libération des Femmes (MLF). L’engouement pour le féminisme se développe. Au cours de cette année, les femmes entrent dans l’industrie textile en grand nombre. Avec la crise de 1973, la figure de la femme secrétaire se popularise. Les mouvements féministes militent de plus en plus pour le vote des lois qui jouent en leur faveur. Ainsi en 1972, le slogan «À travail égal, salaire égal» conduit à voter la loi sur l’égalité des salaires. En 1975, une nouvelle loi est votée pour condamner toutes formes de discriminations sexuelles en matière d’embauche.

En clair, Les Trente glorieuses sont cette époque de l’histoire qui a ouvert le champ de l’émancipation aux femmes.

Le B.A.-BA du fordisme

Toutes les industries veulent une production plus importante mais avec des coûts de production plus bas. Pour ce faire, différentes théories sont développées. C’est le cas du fordisme qui a été très utilisé des années 1900 jusqu’à récemment. On en parle dans cet article.

Le fordisme, qu’est-ce que c’est ?

Le fordisme, par définition, est un modèle de production qui permet d’obtenir une fabrication standardisée en grande quantité. Ce type de production est attribué à Henry Ford notamment pour la production de voitures de marque Ford T. En effet, c’est ce grand industriel qui a mis au point ce modèle de production dans ses usines, dans les années 1900. Ainsi, les pièces étaient disposées à un bout de la chaîne d’assemblage, puis finissaient à l’autre bout en produits finis : une voiture. Le fordisme est basé notamment sur la standardisation de la matière première. Il s’inspire également du travail à la chaîne qui consiste à opérer horizontalement et verticalement la division du travail. Ce modèle a également conduit à une augmentation de la consommation tout en s’assurant l’augmentation du salaire du personnel. Cela a eu pour effet de diminuer les démissions et d’accroître l’engouement au travail des ouvriers malgré la dureté du travail.

Fonctionnement du fordisme

Dérivé du taylorisme, le fordisme constitue non seulement un modèle de production mais aussi une organisation du personnel. Lorsqu’on parle de division verticale du travail, cela se réfère à la hiérarchie. En ce qui concerne celle horizontale, il s’agit du mode de travail en chaîne. L’organisation de la main-d’œuvre est managée et contrôlée en fonction du rendement. Pour Henry Ford, la vision était assez claire: une production importante pour une consommation importante.

Le fordisme et ses principes

Le fordisme repose sur trois principes fondamentaux :

  • production en masse qui passe par la standardisation des pièces qui entrent dans la production
  • instauration du travail à la chaîne qui induit la séparation entre la conception et la réalisation puis l’utilisation d’une ligne montagneuse
  • augmentation du revenu de la main-d’œuvre en diminuant la durée du travail journalier malgré la dureté du travail à la chaîne.

Le taylorisme et le fordisme ont tous les deux jeté les bases d’une production de masse basée sur des mouvements utiles et répétitifs. Ainsi, les gestes inutiles sont évités et le rendement est augmenté. Chaque maillon de la chaîne sait exactement ce qu’il faut faire, à quel moment et combien de fois il faut le faire.

Impact du fordisme sur les industries

Le fordisme a révolutionné le monde de l’industrie avec son lot d’avantages mais aussi d’inconvénients. En effet, ce type de production a augmenté la productivité et aussi la consommation. Le fordisme a aussi contribué à la diminution du coût de production, ce qui implique un contrôle important du travail des ouvriers par les dirigeants. Cependant le fordisme à également entraîné une perte de la qualification du travail des ouvriers. En fait, le travail à la chaîne est contraignant, monotone et surtout répétitif. Le fordisme a également induit l’incapacité de fournir une production diversifiée. C’est au cours de l’année 1970 que le fordisme a connu son déclin. La production est devenue beaucoup plus importante que la demande, ce qui a entrainé le licenciement massif des ouvriers. C’est ainsi que le fordisme a subi des modifications pour se muer en néo-fordisme.